Bibliographie
Des cris de guerre retentissant sur les champs de bataille du Moyen Âge aux sentences visibles sur les insignes, écussons et autres fanions des unités contemporaines, les devises ont depuis toujours accompagné les militaires. Si un certain nombre d’entre elles sont célèbres, beaucoup sont tombées dans l’oubli. Qui se souvient des histoires qui se cachent derrière ces mots ? Qui connaît encore le nom des braves dont les actes ont forgé ces sentences ? C’est pour lever le voile sur l’origine de ces devises et sur leurs significations parfois peu intelligibles que ce livre a vu le jour. Ce sont ici plus de 1.600 devises qui sont recensées, correspondant à plus de 4.000 unités de l’armée de Terre, de la Marine, de l’armée l’Air et de la Gendarmerie. L’ensemble de ce corpus est abondamment illustré, car bien souvent l’image accompagne opportunément les mots.
Ce répertoire est le premier ouvrage exhaustif en la matière, ce domaine n'ayant fait jusqu'à présent l'objet que de travaux parcellaires et souvent fautifs.
Alban Pérès, sous-officier de Gendarmerie, est membre de la Société des amis du Musée de l’Armée, de la Société d’études d’histoire militaire La Sabretache, et président d’un comité du Souvenir français. Passionné depuis de nombreuses années par l’emblématique et la science des armoiries, il est également membre de la Société française d’héraldique et de sigillographie, et consultant héraldique auprès des professionnels du marché de l’Art.
Encore un livre sur la Grande Guerre ! Il est vrai que plus de 2 300 ouvrages ont été écrits pendant ce long cycle mémoriel, que ce soit des ouvrages à caractère historique ou scientifique, mais aussi sous forme de romans ou de bandes dessinées. On a donc beaucoup écrit, mais on a surtout beaucoup réécrit, en s’appuyant le plus souvent sur des réalités incontestables, mais aussi sur des idées toutes faites colportées au fil des ans, au gré des convictions des uns et des certitudes des autres. Aussi l’auteur en est-il arrivé à se poser une question apparemment simple : l’histoire dominante que nous avons apprise à l’école, sans discuter, pour réussir nos examens, celle qui nous a été racontée dans nos famille par nos aïeux et bien sûr toutes celles qui ont pu être évoquées à l’occasion du centenaire de la fin de cette guerre, nous ont-elles fidèlement rendu compte de la tourmente dans laquelle ont été plongés les Français et les Françaises pendant 52 mois ? En revisitant quelques poncifs désormais séculaires : les poilus sont partis la fleur au fusil ; les offensives n’ont servi à rien ; les gaz ont été la plus meurtrière des armes ; les poilus ont été envoyés ivres à l’abattoir ; les civils ont été épargnés ; la Marine n’a rien fait ; les tirailleurs sénégalais ont été sacrifiés pour sauver les Français ; les généraux étaient des planqués …, le général Irastorza nous invite à décrypter les mythes de la Grande Guerre, à combattre ces contre-vérités, en nous proposant une autre lecture et à partager ses réflexions de citoyen et de chef militaire sur la plus terrible épreuve traversée par notre pays à ce jour.
Saint-Cyrien, Elrick IRASTORZA fait carrière dans les Troupes de Marine – notamment au 3e RIMa et au 8e RPIMa dont il a été le Chef de corps – avant d’être promu général d’armée et d’occuper les fonctions de Chef d’étatmajor de l’armée de Terre, de 2008 à 2011.
Passionné par l’histoire de la Grande Guerre et titulaire d’un DEA de Défense et Relations internationales, il était tout particulièrement qualifié pour être nommé président de la Mission du centenaire de la Première Guerre mondiale.
Entretiens inédits avec les Compagnons de la Libération de Jean-Christophe Notin – Éditions Tallandier
Ils étaient 1038 – Étudiants, fonctionnaires ou militaires en 1940, de Gaulle les reconnaît à partir de 1941 comme ses Compagnons pour la Libération de la France « dans l’honneur et par la Victoire ». Parmi eux, des personnalités emblématiques : Pierre Messmer, Jacques Chaban-Delmas ou Pierre Clostermann, mais aussi d’illustres inconnus. Afin de pallier l’impossibilité pour le chef de la France libre de décerner, à tous ces Compagnons, la Légion d’honneur restée propriété de l’État français, de Gaulle créa, par une ordonnance du 16 novembre 1940, l’ordre de la Libération « destiné à récompenser les personnes ou les collectivités militaires et civiles dans l’oeuvre de la libération de la France et de son Empire. Patiemment réunis par Jean-Christophe Notin, les témoignages s’enchevêtrent, indissociables de l’histoire globale de la Seconde Guerre mondiale, et prennent enfin la place qu’ils méritent, sur le devant de la scène. Car le message des Compagnons, celui de l’engagement au service d’une cause jugée supérieure, doit leur survivre.
Après des études scientifiques (ingénieur des Mines de Paris), Jean-Christophe Notin décide de se consacrer à l’écriture et devient écrivain, avec un intérêt particulier pour l’histoire militaire et politique des XXe et XXIe siècles. Il est l’auteur de nombreux ouvrages sur la Seconde Guerre mondiale (Maréchal Juin – Taillandier). Ses derniers livres : Guerriers de l’ombre (2017) et le Maître du secret (2018) ont connu un grand succès.